Conclusion

En conclusion concernant le cancer, les preuves scientifiques actuelles démontrent clairement un risque accru de gliome
et de neurinome acoustique pour l'utilisation de téléphones mobiles et/ou sans fil. Dans cette revue, les autres types de tumeurs
et paramètres de santé ne sont pas abordés.

Le risque accru de tumeurs cérébrales et crâniennes est basé sur des études épidémiologiques du cancer chez l'homme
et est étayé par des types de tumeurs similaires trouvés dans des études animales. En fait, ces études animales ont confirmé les résultats
antérieurs des études cas-témoins sur le risque accru de tumeur lié à l'utilisation de téléphones sans fil (mobiles et sans fil). Les aspects mécanistiques de la cancérogenèse proviennent de résultats de laboratoire sur, par exemple, l'augmentation des espèces réactives de l'oxygène[5] et les dommages à l'ADN[4].

L'évaluation actuelle du Conseil de la santé des Pays-Bas est basée sur un projet de l'OMS et un rapport du SSM.
Il recommande également d'utiliser les lignes directrices de l'ICNIRP, considérées comme insuffisantes pour protéger contre les risques pour la santé,
comme le cancer, par la majorité des scientifiques dans ce domaine (https://www.emfscientist.org).
Le rapport ne représente pas une évaluation approfondie, équilibrée, objective et à jour des risques de cancer et d'autres effets dangereux des rayonnements RF.

Il est également étonnamment contradictoire car il conclut que de graves effets sur la santé tels que le cancer et les malformations congénitales sont « possibles ». Pourtant, il n'a aucune objection au déploiement de la 5G et recommande que des études ultérieures soient menées pour étudier les résultats pour la santé tels que le cancer et les malformations congénitales. Ainsi, aucune leçon n'est tirée des observations existantes sur les risques accrus de cancer.